Journée internationale du livre: plein feux sur l'effectivité des droits d'auteurs au Cameroun.

CAMEROUN/SOCIETE

Journée internationale du livre: plein feux sur l’effectivité des droits d’auteurs au Cameroun.

Promouvoir la lecture, les droits d’auteurs et la publication. Tels sont les raisons de l’existence de la journée mondiale du livre et des droits d’auteurs. Le 23 avril qui est la date choisie par l’Unesco n’est pas un fait du hasard. En effet, coïncidence ou non, cette date est celle à laquelle des grands noms d’auteurs sont décédés. Entre autres William Shakespeare ou encore Miguel de Cervantès.
Si partout dans le monde, des activités sont prévues à cet effet, l’on se questionne sur l’envers du décor. À savoir si les auteurs jouissent des droits pécuniaires afférents à leur activité, précisément au Cameroun.

Selon un acteur du milieu culturel camerounais qui a requis l’anonymat, ils existent dans le sens qu’ils sont encadrés par une législation et une règlementation d’excellente qualité. Par contre, dans la pratique l’on retrouve de nombreux problèmes. Si l’on s’en tient toujours aux confidences de cet acteur culturel, c’est la gestion collective du droit d’auteur et même des droits voisins qui souffrent de plusieurs maux :
déficit de compétences en administration et gestion d’entreprise dans les organismes de gestion collective (OGC)
ingérences répétées des autorités administratives dans le fonctionnement des OGC.
Au Cameroun il faut le savoir, nous disposons d’une législation nationale propre : la loi n°2000/011 du 19 décembre 2000 portant sur le droit d’auteur et droits voisins.

Clarisse N.