Emmanuel Macron a annoncé le dimanche 9 juin 2024 la dissolution de l'Assemblée nationale au vu des résultats des élections européennes.
FRANCE
Emmanuel Macron a annoncé le dimanche 9 juin 2024 la dissolution de l’Assemblée nationale au vu des résultats des élections européennes.
Cette allocution du Président Emmaneul Macron est intervenue Seulement une heure après l’annonce des premières estimations des résultats des élections européennes
donnant le Rassemblement national largement vainqueur.
Le parti de Marine Le Pen, ancien Front national devenu le Rassemblement national, a obtenu 31,5 % des voix en France, devenant ainsi le premier pays à obtenir plus de 30 % des voix aux élections européennes depuis 1984.
Le parti Renaissance du président Emmanuel Macron a obtenu quant à lui obtenu 15,2 % des voix, selon les premiers sondages de sortie des urnes. Les Français sont appelés à revoter dans trois semaines à peine soit le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second.
Un calendrier déploré par la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, dont la liste de son camp, LR, portée par François Xavier-Bellamy, a fait un score de 6,9% aux européennes. D’autres personnalités politiques ont quant à elles salué ce calendrier, comme le patron du Modem, François Bayrou qui, tout en concédant que c’était un « risque », a estimé que cela permet « de couper court à l’enlisement » du pays.
Plus globalement concernant la dissolution, Marine Le Pen a « salué cette décision » et a affirmé que le Rassemblement national était « prêt à exercer le pouvoir ». La figure de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé qu’Emmanuel Macron avait « eu raison » « car il n’a plus aucune légitimité pour faire la politique qui est la sienne ». Le président des Républicains Éric Ciotti a aussi jugé que c’était « la seule solution » à l’issue des élections européennes.
Élise F