Les péages automatiques du Cameroun au cœur de la controverse.
Un collectif d’urbanistes dénonce une violation des droits humains et souligne que le débat technique actuel est secondaire. Il précise que la construction de péages et d’échangeurs met en avant leur utilité sociale et leur conformité aux droits humains surtout que dans de nombreux pays, la route est considérée comme un bien public, accessible à tous.
Ces derniers comparent la situation à d’autres pays où les péages urbains sont installés pour gérer les problèmes de congestion au centre-ville tout en offrant des alternatives, dans le transport public, passant par l’aménagement d’autres voies pour éviter une exclusion totale des usagers. Partant de ce principe, ce collectif d’urbanistes pense que les péages, tels qu’ils sont mis en place au Cameroun sur les routes nationales, sont fait de façon absurde et en totale violation flagrante des droits de la personne.
Ce collectif pour terminer suggère de mener une réflexion sur l’utilité sociale des projets d’infrastructures, et met en garde contre l’intérêt porté sur les aspects techniques sans évaluer l’opportunité et l’impact social des ouvrages.
Élise F